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Vote Blanc : La loi du 21 février 2014

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La loi votée le 21 février 2014,  visait à inscrire dans la réalité politique une proposition de loi déposée à l’Assemblée nationale en juillet 2012 dont l’objectif visait à faire reconnaître le vote blanc comme un acte citoyen à part entière.

Rappelons pour simple exemple que : « Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, plus de 2 millions de votes blancs et nuls, soit près de 6% des voix, avaient été comptabilisés. Un record sous la Ve République. Si ces votes avaient été pris en compte dans les suffrages exprimés, aucun candidat n'aurait obtenu la majorité absolue ».(*)

Cela doit amener à s’interroger la légitimité en démocratie des dirigeants élus avec moins de 50% du corps électoral.

Depuis qui le 1er avril 2014 les bulletins blancs seront, pour chaque scrutin décomptés séparément et se distingueront donc de l’abstention et des bulletins. Ils seront annexés en tant que tel au procès-verbal de chaque bureau de vote.

Mais, enfumage subtil, les bulletins blancs ne seront pas pris en compte dans le nombre des suffrages exprimés  ce que très complaisamment les médias ne relèvent pas.

La loi votée le 21 février 2014 c’est comme le tango : deux pas en avant un pas en arrière.

Le Vote Blanc ferait-il peur à la classe politique qui soucieuse de ne pas perdre ses privilèges s’arrange pour que son illégitimité, chaque scrutins plus évidente, n’apparaisse au grand jour ?  

Lamentable Représentation Nationale qui se moque carrément du Peuple, le méprise et croit le tromper.

Le vote blanc n’est ni une abstention ni un vote nul.

C’est un moyen démocratique qui assure aux citoyens-électeurs d’être dans le débat politique.

Il permet d’adresser un message clair aux candidats des forces politiques représentatives en place pour leur signifier que leurs propositions ne sont pas celles qui  correspondent à la demande citoyenne.

Il offre en outre une meilleure lisibilité des résultats d’un scrutin. Son importance fixe le degré de légitimité des candidats élus.

Enfin plutôt que d’obliger les citoyens à voter par défaut ou aux extrêmes il permet de renvoyer dos à dos les représentants des partis de droite comme de gauche.

La prise en compte des bulletins blancs par la menace de sanction qu’il fait peser sur les élus rend forte l’exigence de transparence et de respect des promesses et programmes électoraux après l’élection.

Bernard FRAU

Délégué Général

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(*) Le Nouvel Observateur Publié le 12-02-2014 à 17h46 « Le vote blanc reconnu en France : 4 questions sur une avancée »

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Encore une escroquerie de nos chers "responsables politiques".

Ils ont osé affirmer que le vote blanc, cette avancée démocratique réclamée de longue date, avait été adopté. C'est faux.

Le texte voté ne change rien à la situation actuelle : on peut toujours voter blanc, et ce vote ne sert toujours à rien !

On pourra simplement savoir quel est le nombre de votes blancs trouvés dans les urnes – ce qui était déjà le cas puisqu'ils étaient déjà comptés lors du dépouillement –.

Ainsi, si des escrocs, des fous, des mafieux se présentent, ils pourront toujours être élus, même si le vote blanc l'emporte!

Il ne restera plus aux citoyens que le recours à la révolte, avec la violence qui malheureusement l'accompagne.

C'est un déni de démocratie. Et l'AFP a relayé cette information fallacieuse que l'ensemble des médias à reprise en cœur sans aucun discernement.

Après la mascarade du soi-disant vote sur le non cumul des mandats, ou sur la "transparence", nos élus de tout poil continuent à nous prendre vraiment pour des imbéciles, ça suffit !

Faute d'élus responsables, incapables de mettre en œuvre une démocratie adulte, agissons, votons tous blanc - "aux européennes votons Citoyens du Vote Blanc" - , nous verrons alors s'ils assument leurs maigres résultats et s'ils osent encore prétendre nous gouverner!

Francis LENNE le 13 février 2014  

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"Citoyens du Vote Blanc" demande une modification du code électoral.

La proposition de modification est la suivante

Article 1er

L’article L. 56 du code électoral est complété par une phrase ainsi rédigée :

« S’il y a plus de 50% de bulletins blancs dans les urnes, l’élection est invalidée. Un nouveau scrutin sera organisé au maximum dans les 3 mois suivants ».

Article 2

Après le premier alinéa de l’article L. 58 du même code, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

«Le maire dépose sur cette même table des bulletins blancs en nombre correspondant à celui des électeurs inscrits. »

Article 3

Le troisième alinéa de l’article L. 65 est complété par une phrase ainsi rédigée : 

« Les bulletins blancs sont décomptés séparément et entrent en compte pour la détermination des suffrages exprimés. »

Article 4

Dans le premier alinéa de l’article L. 66, les mots : « blancs, ceux » sont supprimés. 

 

 



05/05/2014
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