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Santé et objets connectés : des objets qui nous veulent du bien

Introduction

Le titre de cet article énonce un point de vue très contestable: les objets connectés « qui nous veulent du bien ». Puis dans le corps de l’article,  l’auteur se fait encore plus assuré: «C’est l’avenir, c’est évident. On est de plus en plus dans l’ère du numérique, des écrans etc. presque tout le monde possède un smartphone ». Avec le même aplomb l’on assène au lecteur: « Si on veut au maximum optimiser le suivi des personnes et leur prise en charge on va être obligé d’en passer par la !».

 

Si de fait il ne serait pas raisonnable de s’opposer à l’évolution et au progrès des sciences et des technologies il importe toutefois  de fixer des cadres à l’hubris de certains idéologues qui nous viennent de Californie (Silicon Valley) représentée en France sous le nom de "Association Française Transhumanisme" Technoprog Humanity+.

Tenter aujourd’hui de nous faire croire comme le rapporte cet article : selon Patrick Bacquaert, médecin à l’Institut de Recherche du Bien-être de la Médecine et du Sport Santé (IRBMS «C’est du gagnant-gagnant », est pour le moins, en l’absence de débats publics très manipulatoire.

 

Demain les Ray Kurzveld, Franck Zukerberg, Elon Musk viendront nous vendre leurs théories de l’homme augmenté au nom du « bien être », de « l’augmentation de l’espérance de vie en bonne santé » voir de l’immortalité. Il importe de ne pas nous livrer, de ne pas livrer l’espèce humaine aux visions délirantes d’idéologues qui aux US, ont leur parti Politique, leur candidat aux élections présidentielles leurs financiers   (Les GAFA) leurs réseaux amis en Europe et leurs concurrents en Chine, en Russie et en Israël.

Il paraît utile et important de prendre conscience que cette question n’est pas anodine pour le futur des hommes et des femmes de la planète. Qu’elle est éminemment politique et que donc à ce titre elle concerne d’abord et avant tout les citoyens que nous sommes.

 

Faisons tous l’effort d’exercer notre esprit critique et notre raison pour prendre le bon de ce qui est proposé et de refuser ce qui n’est que délire manipulatoire, cupidité et volonté de pouvoir totalitaire.

 

558217_611066385602792_694465029_n.jpgBernard FRAU

Santé et objets connectés : des objets qui nous veulent du bien

Téléphones, montres, bracelets, vêtements… les objets connectés inondent notre quotidien, pour nous divertir, nous aider et maintenant pour nous soigner.

 

LE PRÉSENT ET L’AVENIR

Commençons par une devinette : combien y aura-t-il d’objets reliés à internet dans les prochaines années ? Plusieurs centaines ? Plusieurs milliers ? Perdu. 80 milliards en 2020* !

D’ici 2025, on estime à environ 25 le nombre moyen d’objets connectés par personne. Et combien concernant la santé ?

Difficile à dire, mais la révolution a déjà commencé. Balances, montres, bracelets, t-shirt, brosses à dents, capteurs de sommeil… à chaque mois sa nouvelle innovation médicale.

À l’heure actuelle, en France, plus d’une personne sur dix posséderait chez elle au moins un objet connecté lié à la santé.

UN MOYEN DE PRÉVENTION

Grâce à des capteurs de mouvements, ces appareils récupèrent quantité d’information sur notre façon de manger, bouger, dormir, agir. Les données sont ensuite basculées vers un service web ou une application puis consultables à tous moments par le patient.

Elles peuvent surtout être transmises au médecin traitant, une nouveauté qui devrait bouleverser le rapport traditionnel patient/médecin : «C’est du gagnant-gagnant, observe Patrick Bacquaert, médecin à l’Institut de Recherche du Bien-être de la Médecine et du Sport Santé (IRBMS).

Via des plateformes d’orientation, de conseil et de consultation à distance, le patient pourra ne plus se déplacer pour de la “bobologie” et le médecin gagnera du temps.

C’est aussi par la santé connectée qu’on répondra aux déserts médicaux et qu’on remplira un rôle de prévention en santé publique.»

Les conséquences à moyen terme pour les patients ? Un meilleur suivi et une réduction des risques de maladies grâce à une médecine préventive.

NOUVELLES COMPÉTENCES

La multiplication des objets connectés et le passage progressif – mais évident – à une santé connectée, font émerger de nouveaux métiers.

Au-delà de l’évolution du rôle du médecin ou pharmacien, il y a les compétences purement techniques et informatiques, indispensables pour mettre au point ces nouvelles interfaces (ingénierie, ergonomie des applications, logiciels etc.), d’autres pour collecter et traiter les données, d’autres pour en assurer la protection.

Dans son sillage, la santé connectée génère des besoins en bio-informaticien, conseiller en génétique, expert du mouvement, data manager…  Sans oublier le poids des puissants groupes comme Google ou Apple en passe de devenir des acteurs incontournables.

* Chiffres de 2015 tirés du rapport du Cabinet Idate, spécialiste de l’économie numérique

 

Portrait

Adrien, 27 ans, spécialiste du mouvement

 

Adrien est éducateur de santé et expert du mouvement pour la start-up Dynacare qui use des objets connectés pour lutter contre le manque d’activité physique. «80% des actifs ont un travail de bureau et sont donc sédentaires, estime-t-il. Qu’est-ce que je peux faire dans mon quotidien pour limiter mes comportements sédentaires qui sont un facteur de risques de maladies chroniques ?»

Grâce à une montre fixée à la ceinture ou au poignet, il va suivre pendant 7 jours l’activité physique d’un individu et se servir des données collectées pour concevoir, au travers d’une application, un programme personnalisé pour chacun. «On fait des recommandations basées sur l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) en incitant les gens à faire une activité physique», explique-t-il.

Cet ancien coach sportif, diplômé en 2012 d’un master STAPS Prévention, rééducation et santé (PRS) à l’Université d’Artois, croit dur comme fer à l’utilisation des objets connectés comme moyen de prévention et d’amélioration de la santé.

«C’est l’avenir, c’est évident. On est de plus en plus dans l’ère du numérique, des écrans etc. presque tout le monde possède un Smartphone. Si on veut au maximum optimiser le suivi des personnes et leur prise en charge on va être obligé d’en passer par la !»

Selon lui, les nouvelles technologies sont aussi un moyen pour changer nos comportements : «L’idée est de faire prendre conscience aux gens qu’ils doivent être acteurs de leur santé. Les objets connectés offrent l’avantage de suivre l’individu dans son quotidien, c’est le seul outil qui le permet.»

 

Source :

Posté le 16 septembre 2016

http://www.lavoixletudiant.com/orientation/que-faire-bac-par-bac/

 

Plus

A savoir

L’édition 2016 du Salon Santé en Nord sera axée sur la santé connectée. De nombreuses animations sur les objets connectés liés à la santé, notamment dans le domaine du sport et du bien-être seront proposées sur le forum.
Toutes les infos ici !

 

ÉTUDES…

Comment travailler dans la santé connectée ?

Compte tenu de la diversité des métiers, les formations liées directement aux objets connectés sont pour l’instant encore rares. Pour travailler dans la programmation des logiciels et des applications, une école d’ingénieurs (systèmes d’information et de communication, télécommunication…) reste le meilleur chemin d’accès. Il est ensuite possible de se spécialiser, à Paris, Polytechnique propose par exemple une formation certifiante en seize jours à destination des ingénieurs ou des profils technique possédant déjà une expérience dans la programmation.

Les Fablab ont aussi pris le virage des objets connectés depuis plusieurs années. Mais les nombreux métiers liés aux objets connectés et à la santé ne concernent pas uniquement l’ingénierie.

Toutes les formations en lien avec la data et la gestion des données, la sécurité des données, le marketing (école de commerce), la communication, sont des voies d’accès pour travailler dans les objets connectés.

En ce qui concerne plus directement la santé, les coachs sportifs (STAPS) et autres des diététiciens (BTS diététique, DUT génie biologique) sont des fonctions complémentaires mais indispensables pour le suivi des patients en aval.

Mais qu'est-ce qu'un FabLab ?

Il s'agit d'un espace de création ouvert à tous les publics, mettant à disposition des outils numériques de fabrication comme des fraiseuses numériques, imprimante 3D, découpeuses…. La suite sur :

http://www.ladepeche.fr/article/2016/09/10/2415659-hautes-terres-oc-est-parti-aventure-fablab.html

 



16/09/2016
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