Emmanuel Macron a démissionné : qu’il aille au diable
Cet après-midi, à 15heures, Emmanuel Macron à rendu, au Président de la République, les clefs du ministère de l’Economie et du Numérique.
La démission de l’énarque, - ex-banquier, poulain libéral du Président, ni de gauche ni de droite, mais ami proche de Gattaz et du MEDEF – déclarant comme ultime provocation, aux côtés de Philippe de Villers : « je ne suis pas socialiste», était inéluctable tant son comportement devenait intolérable pour Manuel Valls.
Restait le choix du moment.
C’est fait désormais ! C’est aujourd’hui 30 aout pratiquement 2 ans après son entrée au gouvernement après le départ en fanfare du gouvernement d'Arnaud Montebourg et de Benoît Hamon. Déjà à l’époque de l’eau dans le gaz au gouvernement.
Dans un bref communiqué, l’Elysée, prenant acte du choix d’Emmanuel Macron de quitter le gouvernement « pour se consacrer entièrement à son mouvement politique », a nommé Michel Sapin pour le remplacer.
Michel Sapin cumulera, dès demain, les deux postes devenant ainsi ministre de l'Économie et des Finances.
On peut d'ailleurs à bon droit s'interroger: pourquoi deux personnes hier pour faire le boulot et pourquoi une seule aujourd'hui?
Une porte-parole d'En marche le Mouvement lancé par l’ex-ministre tapageur a tenu à préciser : « Il va reprendre sa liberté pour continuer à construire une nouvelle offre politique ».
Quoi qu'en dise Cambadelis c'est un sale coup pour le camp Hollandais
Balloté à la fois, les différentes démissions ou refus de rester pour désaccord politique – Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Delphine Batho, Christiane Taubira, Cécile Duflot, Pascal Canfin –, les frondeurs et la grogne de la majorité parlementaire – utilisation du 49 3, passage en force loi Macron et loi El Khomri –, par les dissensions au gouvernement – Marisol Touraine et Najat Vélo-Belkacem qui taclent le 1er ministre sur la polémique « burkini » –, l’incapacité à juguler la dette du pays qui s’envole, le terrorisme dont les raisons sont probablement à chercher du côté de la politique étrangère de la France, et les coups de boutoir de l’extrême-droite, de la droite, des Verts, et de Jean Luc Mélenchon, « la barque hollandaise » est entrain de chavirer.
S’il ne s’agissait que de la noyade politique de François Hollande, Valls Touraine et quelques autres on pourrait s’en réjouir tant ils ont fait trop de mal, trop longtemps au pays.
Mais c’est de notre Pays qu’il s’agit !
Alors Il faut désormais que ce gouvernement traite les affaires courantes et aux citoyens de pousser à la reconstitution d'un pôle de gouvernement à gauche, laïc, social, écologiste et républicain, dépolluée de tous les opportunistes libéraux.
Nous devons, nous le « Peuple insoumis » nous préparer dès maintenant une offensive citoyenne puissante, volontaire pour à renverser ces incapables profiteurs qui n’ont pensé qu’à leurs petits intérêts personnels.
Qu’ils aillent au diable ces petits courtiers de la finance, des Etats-Unis de l'Allemagne et de la mondialisation.
Vive la France, Vive la République, Vive la Sociale
Bernard FRAU
Délégué général HER
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